Et l’érotisme ?

 Pendant des millénaires
de la vie humaine sur terre, le lien entre le regard et le désir sexuel chez le mâle est une évidence. L’homme regarde, la femme est regardée. Le regard de l’homme hétérosexuel sur le corps de la femme a ceci de spécifique qu’il est involontaire, inné, programmé dans le « disque dur » génétique du mâle humain pour favoriser la reproduction de l’espèce. Ses répercussions sont difficilement contrôlables et très largement sous-estimées. (les yeux du loup de Tex Avery). Mais dans les discours intellectuels contemporains, il est farouchement nié, refoulé, parce qu’il implique l’existence d’un lien puissant entre la séduction et la reproduction.
Aujourd’hui,
aucune société humaine ne s’est trouvée empêtrée dans une contradiction aussi inextricable que la nôtre, qui nie tranquillement la différence des sexes tout en l’exacerbant à travers les industries de la beauté et de la pornographie.
La nature a inventé la passion, la culture a inventé le couple. Au-delà de la passion fusionnelle de la rencontre amoureuse, après quelques mois, quelques années de vie commune, la sexualité est toujours considérée comme fonction centrale qui conditionnerait l’équilibre conjugal. Comme si couple dans la durée et sexualité étaient concomitants. Cette croyance provoque bien des désagréments.
A l’encontre de la majorité de nos comportements sexuels dans le couple qui dure, la sexualité devrait être le fruit d’un choix ressenti et exprimé par les deux partenaires et non un acte obligé ou systématique. Mais une sexualité humaine élevée au rang d’un art : l’érotisme. Une sculpture de la sensualité : la balade érotique.
A suivre …

La balade érotique
Je dis ton nom "infidélité" !!!

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