Aujourd’hui est une époque charnière dans laquelle l’homme regrette la femme qui n’est plus et la femme attend l’homme qui n’est pas encore.
L’homme s’éloigne lentement de la domination, soit parce qu’il n’est pas intrinsèquement dominateur soit parce qu’il prend conscience que la domination est obsolète. Mais les habitudes sont là, encore vivantes, « injonctions incorporées » coupables d’incompréhensions, de quiproquos, et de conflits trop souvent violents dans le couple.
La femme s’éloigne lentement de la soumission, soit parce qu’elle n’est pas intrinsèquement soumise, soit parce qu’elle prend conscience que la soumission est obsolète. Mais les habitudes sont là, solides, quasi indélogeables, sources de « pression mentale », de « burnout » et quelques fois de séparations.
Dans les conflits de couple, l’homme et la femme ne sont pas les vrais coupables. C’est indubitablement notre histoire et les 3000 années de conditionnement comportemental et moral chez l’homme et chez la femme qu’il faut interroger, juger, remettre en question, rénover, comme on dit : mettre aux goûts du jour.
Seule une réflexion sur nos héritages comportementaux et moraux et une action de réinvention et de reconstruction, pourraient venir à bout de nos inconforts et de nos mésententes quand nous abordons les sujets de domination et de soumission.
A travailler dans les articles suivants !