Plus que 15 jours et la quille !

Bientôt la fin du confinement sanitaire. Pendant 8 semaines, les couples seront passés d’un confinement temporel à un confinement géographique. Je pense qu’il serait intéressant de mettre en avant et de réfléchir sur ces deux dimensions importantes dans le couple : le temps et l’espace.

Avant le confinement : « Nous n’avons plus le temps de rien…  nous n’avons pas le temps de nous assoir et de parler… plus le temps de nous laisser aller à la tendresse et à la sensualité ». Les plaintes des couples s’appuyaient principalement sur l’absence de communication et le manque de temps individuel et à deux. Pour communiquer il est nécessaire (mais pas suffisant) de prendre son temps… Certains rêvent d’« Arrêter le temps », d’autres déclarent : « Mon temps est précieux, je ne veux pas le perdre » Quelle valeur accordons-nous au temps du couple et au temps individuel ? En bref tout le monde ou presque court après le temps. Faire tout vite et bien dans une époque où la « championnite » bat son plein mais se fait surprendre par le corona virus. Lui survivra-t-elle ?
D’aucun et j’en suis, ne le souhaitent pas.

Pendant le confinement : aujourd’hui encore notre espace géographique est réduit mais le temps qui s’écoule entre le lever et le coucher du soleil est le même. Prenons-nous le temps de nous assoir et de parler ? C’est difficile, car pour avoir envie d’échanger il faut être libre de ses pensées, libre d’aller et venir où bon nous semble. L’idée d’un amour qui ne laisse pas de place au reste du monde n’existe que dans les esprits fragiles, idéalistes ou ignorants.

Après le confinement : la situation actuelle, en exacerbant les dimensions temps et espace (trop de temps confinés-es dans trop peu d’espace), pose des défis qui ne sont pas nouveaux et des questions auxquelles nous pourrions néanmoins essayer de répondre :
 -Dès le début de la vie de couple ne serait-il pas envisageable de déterminer quelle place on donne au reste du monde : nos amis, nos familles propres, l’art, le sport, les distractions ?
-Quelle est notre place et notre temps individuellement dans la maison et à l’extérieur?
-Quels sont nos moments d’intimité ? où ? quand ? Il manque une troisième dimension, le « comment ». En avez-vous discuté un moment au cours de ces six dernières semaines ?  C’est du « comment » aussi que dépendra la qualité des échanges : une distribution équitable des rôles, une autonomie individuelle assumée, une curiosité et une séduction réciproques, faire de la vie en couple un « plus ».   
Clin d’œil : pour le « comment », je vous renvoie à mon livre : « A nous deux, le couple ! »

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »
Profitons-en !

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