« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »

Citation de Voltaire, philosophe du XVIIIème siècle

J’ai très envie d’adapter et d’ajouter cette phrase à mon argumentation en faveur du couple nouveau. Le réinventer, faire de la vie de couple un « plus » et non un poids. Expressions novatrices qui étaient, hier encore, pour nombre d’entre nous, de l’ordre d’un idéal, d’un rêve, d’un avant-gardisme imaginaire. Les sciences humaines telles que la psychologie, la sexologie, la sociologie, l’anthropologie, la philosophie… utilisent ces expressions dans leurs analyses et leurs recherches.   
Non, construire un couple nouveau et plus heureux n’est pas seulement le fruit de l’imagination de nos humanistes. Construire ce couple-là est à notre portée à condition de ne pas être passéiste, pessimiste, défaitiste ou atteint de je ne sais quelle « flemme de l’esprit ». Depuis quelques années, une évolution évidente se dessine dans la demande de mes impatients-es. Quelques exemples : « Nous avons décidé de ne pas nous séparer mais nous voulons tout changer pour être mieux ensemble et individuellement » … « Il me semble que nous pourrions être plus heureux si nous sortions de notre train-train quotidien » … «  Nous faisons notre devoir mais nous avons l’impression de nous sacrifier, nous ne voulons pas faire comme nos parents » … « Je me sens prisonnier-e et esclave des habitudes, des idées reçues » …
Derrières les plaintes et les revendications se dissimulent certains archaïsmes et méfaits de la tradition. Les couples qui veulent « s’en sortir » ne veulent plus rêver mais passer à l’action. L’homme et la femme, même combat dans le « comment faire après ? ». Certains, et je les souhaite nombreux, se donneront les moyens  d’instaurer des changements qui les conduiront vers un mieux vivre à deux.

Avec quels outils ? Anticonformisme, créativité dans le respect des individualités, un relationnel plus choisi et mieux préparé : « s’inviter sous le même toit », se donner rendez-vous dans un lieu propice au calme et dans une période éloignée des conflits. Faire le point juste après une dispute ne sert à rien. On a pas pris assez de recul. On risque d’aggraver l’affrontement. Prenons au moins notre temps.
La distanciation, qu’elle soit physique ou temporelle va-t-elle susciter plus de respect et une meilleure écoute mutuelle ? Je le pense. Les regards, la parole, l’intonation, les gestes, seront différemment exprimés et moins agressifs grâce au recul, à l’éloignement.

La pandémie et le confinement vont, pour certains couples, exacerber les tensions et pour d’autre devenir une occasion de rapprochement ou tout du moins de meilleure compréhension réciproque. Parions sur eux. Parions sur les conséquences positives du confinement grâce à nos ressources personnelles et aussi à nos professions ressources que sont la thérapie de couple, le conseil conjugal et familial et la sexothérapie.

« L’atelier du couple » à Tarbes invite ceux et celles qui le désirent, à échanger leurs cheminements respectifs, leurs difficultés, leurs interrogations et leurs solutions pour apprivoiser l’apprentissage de l’« Art de la vie en couple ». 

Avec le couple, avançons démasqués !
Plus que 15 jours et la quille !

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